Maral et Salpy se rencontrent en classe
Maral: Salpy, ass intch é?
Salpy, c'est quoi ça ?
Ass : ça (this en anglais)... ne pas prononcer comme en anglais ! On peut aussi dire : Assiga.
Salpy: ass kirk é. Yev an intch é?
Ca c'est un livre. Et ça c'est quoi ?
ane: ça (that). On peut aussi dire : Adiga.
kirk : livre. On peut aussi dire : Ass kirk-men é. La nuance est très subtile...
'Kirk-me' : un livre. On ajoute un 'n' pour faire la liaison avec le 'é' qui suit (ce qui est logique, sinon on ne pourrait pas prononcer les deux voyelles de suite de manière fluide)
Maral: An madid é. Our é madid-e?
Ca c'est un crayon. Où est le crayon ?
Ass : ça (this en anglais)... ne pas prononcer comme en anglais !
Salpy: Maral, atchk ouniss, tché? Seghan-in vra é.
Maral, tu as des yeux, non ? c'est sur la table
atchk: œil (au sg !). yeux : 'atchker'. Tu as deux yeux : yergou atchk ouniss. On verra les pluriels plus tard (vous avez remarqué que l'on ne dit pas yergou atchker... n'est-ce pas ?) Il y a une chanson assez connu en arménien qui s'intitule 'Hayou atchker' : des yeux d'Arméniens , 'hay' voulant dire : Arménien, bien sûr les Arméniens sont supposés avoir de beaux yeux, grands et bruns ( !) ;)
ouniss : tu as.
tché: non (interjection)
seghan : table. Seghan-in, en ajoutant le suffixe 'in', on va pouvoir introduire un adverbe de lieu, ici 'vra' qui veut dire 'sur'. Un autre ex : Doun-in metch qui veut dire : Dans la maison, l'adverbe se mettant derrière le nom qu'il accompagne. Ass dounin metch, hayeren gue khossinnk : dans cette maison, nous parlons arménien. Hayeren : arménien. Gue khossinnk : nous parlons.
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</o:p>Maral: Ayo, atchk ounim! Tchar ess! Yes koné pari ém !
Oui, j'ai des yeux. Tu es méchant(e). Moi, au moins je suis gentil(le)
ounim: j'ai
tchar : méchant
koné : au moins
pari : gentil.
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</o:p>
Salpy: néroghoutyoun!
Pardon !
Encore un mot difficile comme merci (c'était quoi encore MERCI en arménien ?)... pourtant on le dit souvent ;)
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</o:p>
Maral: Pan-me tché. Khntir tchi ga. Salpy, aniga intch é, honndégh? Ayo, tour é ! Kiddéss hima intch enél !
Ce n'est rien. Pas de problème. Salpy, ça c'est quoi là bas ? Oui, c'est une porte ! Tu sais quoi faire maintenant !
tché: négation du verbe 'être'
khntir : problème
ga : il y'a. tchi ga : il n'y a pas (tchi vient bien sûr de tché, où on a changé le 'é' en 'i')
honndégh : là-bas. On peut aussi dire : Honn
tour : porte
kiddéss : tu sais
hima : maintenant
enél : infinitif du verbe 'faire'
Maral ne pardonne pas facilement...